BEAUMONT-EN-BEINE
En 1708, Madame de Valgen-Lust, Dame de Beaumont -en Beine en ouvrant une école pour l'instruction des enfants de son village par deux religieuses, créait ainsi, avec l'aide de sa tante Elisabeth Marguerite de BOVELLES, veuve de FLORIMONT URULART, marquise de Genlis, la Congrégation des Sœurs de l'enfant-Jésus appelée aussi "Sœurs de Genlis".
L'institution fut établie à Soissons et prospéra largement jusqu'à compter cinquante établissements en 1880. Lors de leur recul en 1917, les Allemands dynamitèrent le château et l'école des religieuses
BARISIS-AUX-BOIS
Après avoir reçu le domaine de Barisis-aux-Bois des mains du roi mérovingien Childèric Il et de sa femme Blihéchilde en 661. l'évêque Amand chargé d'évangéliser la région, fonda au lieu-dit Favérolle", un monastère dédié a St Pierre et à St Paul il occupa avec douze religieux de l'ordre de St Colomban moine irlandais venu en Gaule en 590 .Quelques temps après St Amand se rendit dans les Flandres pour y exercer ses fonctions dans l'abbaye d'Elnone - un lieu aux sources thermales qui a donné son nom, St Amand-les Eaux (Nord). St Amand devint évêque de Maastricht en 646 et mourut vers 679.
L'abbaye de Barisis, demeurée sous la suprématie de l'abbaye de St Amand, avait acquis ou reçu de nombreuses concessions et son revenu très important voisinait 8000 livres à la fin du XVIIIe siècle.
A la Révolution les moines furent dispersés, à l'exception de trois ; le dernier avait vu la vente de l'abbaye en 1791 au Sieur Berlise, qui la céda aussitôt au Marquis Alexandre de Lakiston, officier d'artillerie à la Fére, et l'enlèvement des cloches pour l'atelier monétaire de Lille. Les guerres d'après la Révolution ont laissé un seul bâtiment et les deux piliers d'entrée de la cour.