le bannissement
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Le
banissement
Si
la justice avait au moyen âge des peines sévères et parfois bizarres contre
ceux qui se laissaient entraîner à des fraudes et à des falsifications,
celles qu'elle infligeait à certains crimes ou délits ne l'étaient pas moins .
Ainsi, on trouve dans les archives de Saint-Quentin des listes contenant des
noms d'individus bannis de la ville au XIIIe siècle, et l'exposé des crimes
qui avaient fait, l'application de
cette peine par les magistrats municipaux existe une lettre fort curieuse adressée
au maire et aux jurés de Saint-Quentin par ceux de Laon : « Quiconque était
par eux banni de la commune, ne devait jamais, y était-il dit, y rentrer sans
leur autorisation
En cas d'infraction : « ils restaient trois samedis suite, le jour du marché, enfouis en terre jusqu'aux mamelles et s'ils reparaissaient on les enterrait vifs - Voilà les supplices horribles qui les attendaient quiconque sera ainsi banni pour crime de meurtre, de rapt ou de vol, disait encore avec autant d'indépendance
Source: Société académique de Saint Quentin