les moissons
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LES
MOULINS A EAU ET A VENT
dans
le Saint- Quentinois
(XIIIème
au XIXème siècle)
Le pain représentait la part importante de la nourriture des ouvriers.
La pomme de terre ne rentra dans les mœurs qu’au début du XIXème
siècle.
Les moulins à vent remonteraient aux Croisades . Les moulins à eau sont
plus vieux.
On retrouve aussi trace de 2 moulins vers 1560 ou 1561 dans les archives
municipales « les 2 mollins à vent ,l’ung ,qui
estoit de pierres,assiz en la Couture ( Remicourt ) hors de la porte sainct
Jehan, l’aulte de bois,assiz sur les remparts allendroit du couvent des
jacobins,sont de présent tout ryunez »
Les disettes s’expliquaient parfois, suite à l’interruption des moulins ou à d’autres causes comme le manque de vent, les crues, la sécheresse. L’apparition des pièces métalliques dans les mécanismes des moulins remonte vers 1820. Le progrès du mécanisme a sauvé les petits moulins, avant l’implantation des minoteries à vapeur, soit pendant une soixantaine d’années.
On parle du moulin Grosnard au XIIIème siècle, situé près
des sources du Grosnard, derrière l’usine à gaz (où passe le viaduc de
Picardie), au lieu-dit «La Buerie des Islots» et d’un autre moulin à eau
situé sur la Somme, près de la Porte d’Isle (détruit au moment de
l’extension de la ville au XVIIème siècle).
Le moulin Garant (du nom du constructeur), qui devint le Moulin St-Lazare,
a été vendu ou donné avec le domaine en 1634.
On parle aussi du moulin Becquerel placé entre les 2 faubourgs d’Isle.
A Rocourt, on retrouve aussi un moulin à vent qui était connu sous le
nom de «La Tour de Rocourt» et qui était exploité sur l’ancien domaine de
l’Abbaye de St-Prix (a été transformé en moulin à vapeur au XIXème
siècle et détruit à la guerre de 14-18)
En 1678, Louis Garand, ingénieur des Armées du Roi, obtint
l’autorisation de construire un moulin hydraulique dans les marais du «pré
aux oisons».
On retrouve aussi, au début du XVIIIème siècle un moulin à
vent «la Tour Ste Catherine» qui sera détruit en 1750. La Tour Ste Catherine
datait de 1597.n 1734, un seul moulin à eau subsiste, celui du Moulin Becquerel
et, sur les remparts, il reste 4 moulins à vent.
En
1809, dans l’arrondissement, on compte 79 moulins à eau et 195 moulins à
vent
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Source : Archives –
Paul Moniot - . Membre de la Société académique de Saint Quentin
Les Moulins de Haute Picardie -Les Moulins de St-Quentin – Bibliothèque de StQuentin / revues de la St Académique 1899 1900- SL 102 -47
Ls Siège et Bataille de Saint Quentin par M Ch Gomart Bibliothèque de St Quentin -ML 442 Editions Prignret 1850