UN DÉBUT QUI PROMET ENCORE PLUS
A | ||
Abad (1), Abat Dérivés du latin abbate = abbé, qui dirige une abbaye. On peut s'étonner d'un tel nom de famille, les abbés ne se reproduisant pas, en principe. Mais d'une part ce n'était pas forcément le cas au Moyen Âge, et d'autre part il faut savoir que le nom abbé désignait aussi dans la société médiévale des fonctions n'ayant rien de religieux. Il peut enfin s'agir parfois d'un sobriquet, du domestique d'un abbé ou encore d'une personne dépendant d'un abbé, d'une abbaye en ce qui concerne les droits seigneuriaux. Notons enfin que, en pays gascon, il existait des abbés laïcs, chargés de percevoir les dîmes. | ||
Abrassart Nom porté dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l'Aisne (variante : Abrassard). Pourrait désigner le fils de Brassart (voir Brassard), mais ce type de formation ne correspond guère à la région où est porté le patronyme. On a proposé aussi un dérivé du verbe abrasser, abracier (= prendre dans ses bras), éventuel surnom d'un personnage affectueux. | ||
B | ||
Bacquart Patronyme porté dans le Nord-Pas-de-Calais. Variantes : Backaert, Bacquaert, Bacquard. C'est un nom de personne d'origine germanique formé sur les racines "bag" (bagan = combattre) et "hard" (= dur). | ||
Bacrot Nom porté dans le
Nord-Pas-de-Calais (variante : Bacro) ainsi que dans l'Est (70, 88). C'est
une contraction de Bacquerot, qui peut être un diminutif de bac ou de
baquet, mais aussi un diminutif du néerlandais Backer (= boulanger), comme
paraissent l'indiquer les formes Backeroot, Bakeroot. Baelde Surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais (variante au génitif : Baelden), correspond au nom de personne d'origine germanique Baldo (racien bald = audacieux). |
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Bailleux Surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais, c'est une variante de Bailleul (59, 76, 50), désignant celui qui est originaire de Bailleul, nom de dix communes et de nombreux hameaux en Normandie, en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais (également Bailleu dans l'Aisne). Origine du toponyme : sans doute le latin balliculum (= palissade). Variantes : Bailleu, Bailleul, Baillieul, Baillieux, Baillieud. | ||
Babelay - Ancienne forme populaire du prénom Isabelle, venu lui-même, par l’espagnol, d’Elisabeth (hébreu Elisheba, "amie de Dieu"). | ||
Bader = employé de bains ou barbier-chirurgien. Amsler = sifflant comme un merle | ||
Bahon - Du vieux français bahuon , bahut, rappelant un fabricant ou marchand de meubles. | ||
Baudot - Du vieux français baud, joyeux, hardi (germanique baldo, audacieux). Même sens pour Baudit, Baudy, Baudat, Baudet, Baudois, Baudais, Baudoux, Baudin, Bauty, Baud, Beaud, Beaudet | ||
Begey - Peut-être beige, vieux français begé, brun-roux (italien bigio, gris), ou bègue, du flamand beggen, bavarder. | ||
Bersier - Du vieux français bercier, fabricant ou marchand de berceaux, ou de l’ancien germanique Bershari = armée de l’ours, ou encore diminutif du prénom Hubert ou Humbert (germanique hug, intelligent, ou hunn, ours + behrt, brillant). Autres formes : Bercier, Berset, Berseth, Bercet, Bercioux. | ||
C | ||
Carouge Surtout porté en
Picardie, c'est un toponyme désignant un carrefour (latin quadruvium).
Variante : Carrouge (51). |
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Cléry Surtout porté dans le Pas-de-Calais et la Somme, désigne celui qui est originaire de l'une des nombreuses localités ainsi appelées (sept communes dont une dans la Somme et plusieurs hameaux). Signification du toponyme : le domaine de Clarius, nom d'homme latin. | ||
Colom , Colomb Le nom Colom est
très fréquent en Catalogne. On le trouve aussi dans la région lyonnaise,
tout comme la forme Colomb. Il s'agit en principe d'un surnom désignant un
éleveur de pigeons (latin columbus), éventuellement d'un sobriquet
métaphorique. |
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Cantrel Le nom est porté dans la Somme et en Seine-Maritime. Variante : Cantrelle. C'est un diminutif du picard 'canteur', celui qui chante, qui aime à chanter. | ||
Cliche C'est dans l'Aisne que
le nom est le plus répandu. C'est l'équivalent picard de l'ancien français
clice, qui désignait notamment l'osier tressé. Sans doute le surnom d'un
fabricant d'objets tressés (par exemple des clisses, petites claies pour
égoutter les fromages). On trouve toujours dans l'Aisne la variante Clisse.
Diminutif : Clichet (02).Clignez
Porté dans le Nord et en Belgique, rencontré aussi sous la forme Cligniez
(Picardie), le nom est une variante de Clignet (77, 51). C'est sans doute un
dérivé de l'adjectif d'ancien français clin (= incliné), surnom d'un homme
voûté ou toponyme (terrain en pente). Le rapport avec le verbe "cligner"
semble douteux, même si le nom "clinet" est attesté en ancien français
(Godefroy) avec le sens de "clignement d'oeil". Clinquart Porté dans le Nord-Pas-de-Calais, le nom a pu désigner un homme bruyant (racine néerlandais klink), mais c'est aussi une sorte de monnaie. Variante : Clainquart. Le rapprochement avec la monnaie est évident dans les noms Clinckemaille, Clinckemaillie, Clinckemalie, Clinkemaillie (59), la maille étant une monnaie de peu de valeur. Clipet Le nom est surtout porté dans le Pas-de-Calais, où il est déjà présent au XVIe siècle. Variante : Clippet. Le dictionnaire de du Cange (XVIIe siècle) donnait pour le mot "clipet" le sens de battant de cloche. L'idée de battre semble de toute façon présente dans le nom. L'ancien français connaît aussi les mots "clipee" (= coup) et "clipon" (= bâton), le wallon les mots "clipot" (= gaule, bâton) et "clipoter" (= battre). À noter le nom voisin Clippe, porté dans le Nord et en Belgique, de sens incertain : s'il est wallon, il peut désigner un rondin (source : Herbillon et Germain). S'il est flamand, on pensera plutôt au néerlandais "klip" (= falaise). Cliquot Le nom est porté dans l'Aisne et l'Oise, ainsi que dans les Ardennes. Avec un autre suffixe : Cliquet (59). C'est un diminutif de Clicq, Clique (59, 62), surnom onomatopéique qui pourrait avoir été donné à un sonneur de cloches ou à un porteur de clochette (marchand ambulant par exemple). LA VEUVE cliquot un bon champagne |
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Clochepin Porté dans la Somme
depuis plusieurs siècles, le nom paraît avoir désigné un boiteux (cf.
l'ancien français "clopin" = boiteux et le verbe "clocher" = boiter). |
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Carincotte Nom rencontré
surtout dans le Pas-de-Calais (Coyecques). Je n'ai hélas aucune idée
certaine sur sa signification. On rencontre dans le même département le
patronyme Carin, de sens lui aussi obscur, mais qui pourrait être une
variante picarde de Quirin, nom de baptême (voir ce nom), comme le flamand
Caryn. Peut-être donc un diminutif de Carin, ou bien un vieux terme picard
apparemment inconnu. Cochefert Porté en Picardie (02, 80), c'est un surnom donné à celui qui entaille le fer, soit un forgeron, soit celui qui manie l'épée. Cocquempot, Coquempot Nom surtout rencontré dans le Nord. Il est difficile à interpréter, et on ne peut se livrer qu'à des hypothèses. Par exemple un surnom donné à un cuisinier, celui qui met la poule au pot (en l'occurrence le coq). Coffin Nom surtout porté dans la Somme, également présent dans le Cher. Désigne par métonymie le fabricant ou le marchand de coffins, corbeilles ou paniers d'osier (bas-latin cophinum, emprunté au grec). Colbaut
Nom de personne d'origine germanique, Coldbald (cold = froid + bald =
audacieux), surtout porté en Picardie. Variantes : Colbeau (59, 45),
Colbeaux (51, 28, 08), Colbault (18). Collart Hypocoristique du nom de baptême Nicolas, surtout porté dans le département du Nord et dans la Somme. Variantes : Colart, Colaert. Courmont Nom surtout porté dans le Nord. C'est un toponyme pouvant évoquer un domaine (latin cortis) bâti sur une hauteur (mont). Autre possibilité : la petite colline (le mont court). Le nom désigne sans doute ce lui qui est originaire de la commune de Courmont, dans l'Aisne (il existe aussi une commune de ce nom dans la Haute-Saône). |
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D | ||
Dacheux Surtout porté dans la Somme, désigne celui qui est originaire d'Acheux, nom de deux communes de ce département : Acheux-en-Amiénois et Acheux-en-Vimeu. Le sens du toponyme est incertain : la solution proposée par Dauzat et Rostaing ("apiosum", lieu planté d'ache) ne correspond pas aux formes anciennes (Aceium, Aiciu, Aceu, Aisseu, Aissieu, XIIe siècle). Peut-être le domaine d'Accius ou Attius, Atius, noms de personnes latins. À noter une curieuse forme pour Acheux-en-Amiénois : Taciacum (662), qui serait la première mention connue. Mais le t initial n'est jamais reproduit par la suite. Par contre, les deux communes n'ont rien à voir avec Saint-Acheul, autre commune de la Somme (Acheolus, martyr à Amiens au IIIe siècle). | ||
Dachez Surtout porté dans le
Pas-de-Calais, également écrit Dachet, c'est un nom de sens incertain. On
peut l'expliquer par un toponyme, par exemple Achet, ancienne commune belge
de la province de Namur (rattachée à Hamois depuis 1977). On peut aussi y
voir l'ancien picard "dache", pour lequel le dictionnaire de Godefroy donne
le sens d'ardoise, ou son diminutif "dachette", petite ardoise selon
Godefroy, mais plutôt clou dans la plupart des parlers picards. À envisager
enfin le fils de celui qui s'appelle Acher, Achez, nom de personne d'origine
germanique (voir Aché). Dachicourt Désigne celui qui est originaire d'Achicourt, dans le Pas-de-Calais, à proximité d'Arras. Sens du toponyme : la ferme, le domaine (court) de Harico, nom de personne d'origine germanique. Dacquembronne Le nom est porté dans le Pas-de-Calais. Variante rare : Daquembronne. Il désigne sans doute celui qui est originaire d'Acquembronne, château, bois et ancien fief situé à Lumbres, dans le même département. On signalera cependant que d'autres fiefs, moins importants, ont porté le même nom à Allouagne, Camblain-Châtelain, Delettes et Fouquereuil (62). En se basant sur une forme Eskembronne (1333), Ernest Nègre (voir bibliographie) voit dans ce toponyme un terme formé des mots germaniques "esch" (= frêne) et "bron" (= source). Cependant, les premières mentions connues (Aquemerone, Acquemeronne, 1240), si elles sont authentiques, laissent supposer une autre origine. Dacquigny Porté dans le Nord-Pas-de-Calais, le nom s'écrit aussi Dacquignie, Dacquignies. Il semble désigner celui qui est originaire d'Acquigny, nom d'une commune de l'Eure. Sens possible du toponyme : le domaine d'Aquinius, nom de personne latin. |
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Damerval C'est dans la Somme que le nom est le plus répandu. Variante : Damervalle. Il désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Amerval (ou un nom voisin). On a le choix entre Amerval, hameau à Solesmes (59), mais aussi Aumerval, commune du Pas-de-Calais (toponyme écrit Amerval au XIIIe siècle), et même Merval, commune de l'Aisne. | ||
Danglehant Porté notamment dans l'Aisne, le nom s'écrit aussi Dangleant (08). Sens incertain. Peut-être une variante de Denglehem (voir ce nom).Denglehem Désigne celui qui est originaire d'Englehem, ancien village de la commune de Mentque-Nortbécourt (62). Signification du toponyme : le hameau, le village d'Engel, nom de personne germanique | ||
Denoor Nom flamand rencontré parfois en Picardie. Il signifie le Norvégien, et désigne donc celui qui est originaire de Norvège | ||
Depasse Nom porté dans le nord
de la France et en Belgique. Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit
(le) Pas(se) = le passage. Variante : Depas.
Delplanque,
Desplanques Il s'agit d'un nom picard ou wallon, qui signifie
mot-à-mot de la planche, des planches, sachant que la planche était une
passerelle. Donc celui qui habite le lieu-dit la Planche, les Planches,
endroit où l'on passe la rivière. Il existe une commune appelée Planques
dans le Pas-de-Calais. Variantes : Deleplancque, Deleplanque, Delaplanche,
Delaplanque, Delplanche, Delplancke, Delplancq, Delplanques, Desplanque. |
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E | ||
F | ||
Fabarez - Du latin faber, forgeron, vieux français faverge, forge | ||
Fabrycy - Du prénom latin Fabricius, Fabrice (= industrieux). | ||
Fabbri, Fabri Nom italien
correspondant au métier de forgeron (équivalent du français Fabre, Fèvre, du
latin faber). |
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Fache - Du latin fascia, vieux français fasce, bande, désignant en topographie une bande de terre allongée entre deux rochers. | ||
Facchini Le mot "facchino" désigne en italien un portefaix (sens primitif du français "faquin"), mais il n'est employé qu'à partir du XVe siècle. | ||
Faessel Porté en Alsace (variante : Fassel), c'est le surnom probable d'un tonnelier, tout comme Faess, Faesser, Faessler. | ||
Fagot Nom présent dans de nombreuses régions de France, notamment le Dauphiné, le Nord et la Lorraine. Dans la plupart des cas, désigne par métonymie celui qui fait des fagots. | ||
Faidherbe Nom originaire du
Nord et de la Belgique romane. Semble un surnom s'appliquant à celui qui
transporte de l'herbe (faix d'herbe). RIEN A VOIR avec nôtre Général FAIDHERBE |
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Faig, Faigt, Faitg Toponyme issu du latin fagus (= hêtre). Désigne celui qui habite près d'un hêtre, ou plutôt celui qui habite un lieu-dit portant ce nom. | ||
Faizelot Nom très rare porté dans l'Aisne et la Somme, sans qu'on puisse dire s'il en est vraiment originaire. Il paraît s'agir d'un dérivé de l'ancien français "faissel", pour lequel plusieurs sens sont possibles, notamment ceux de portefaix, de corbeille à fromages et de fagot | ||
Fallet Surtout porté dans l'Aisne et dans la Nièvre (variante : Falet, 14, 72), c'est un nom de sens incertain. Peut-être le surnom d'un personnage trompeur (sens attesté dans diverses régions). M.T. Morlet propose un surnom pour celui qui a les cheveux fauves (sens de l'adjectif occitan "falet | ||
Farand Surtout porté dans la
Somme, c'est sans doute une variante de Ferrand (voir Ferran). Le nom est
également porté dans le Sud, notamment en Dordogne, on le rencontre aussi au
Québec. Diminutif : Farandeau (60).Ferran,
Ferrand, Ferrando Noms de personne d'origine germanique. Ces
sont des variantes de Fernand et Ferdinand (voir Fernandez). La première est
catalane ou aragonaise (quelques mentions aussi en Vénétie), Ferrand est
français et Ferrando castillan ou italien (Piémont, Ligurie). On trouve
aussi la forme Ferrandi en Lombardie et en Corse. |
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Feugueur Porté en Normandie et
en Picardie (27, 60 surtout), correspond au mot "feuqueur", qui désigne dans
ces régions un faucheur. Variantes : Feugueux, Feuqueux (60). |
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Fichaux Nom porté dans le nord
de la France. Semble correspondre au picard fichau, ficheu, qui désigne le
putois, mais qui est surtout employé pour évoquer un homme malin, rusé.
Variantes : Ficheux, Fichex, Fichez. A noter que Ficheux est également le
nom d'une commune du Pas-de-Calais, et que dans certains cas le patronyme
peut désigner celui qui en est originaire. |
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Faldy - Du latin falda, vieux français faude, siège, postérieur | ||
Fanel - Du latin faenum, foin, faenare, faner, faenile, fenil | ||
Faribault - Du vieux français faribole | ||
Fauquex - Du latin fagus, vieux français fau, foyard, hêtre | ||
Fayet - Diminutif du vieux français fai, hêtre, arbre appelé fayard | ||
Febrey - Peut venir du latin februarius, février | ||
Feignoux - Du vieux français feigne ou fagne , endroit marécageux, | ||
Fiaux - Plusieurs explications : le latin fagus, vieux français fau, hêtre, foyard | ||
Flamand - Du
vieux français flammant, flambant (de flamme, qui a aussi donné son nom à
l’oiseau), ou de Flamand, originaire des Flandres
Flamand Assez répandu dans le
département du Nord, et plus curieusement dans les Pyrénées-Orientales,
désigne celui qui est originaire de Flandre. Variantes : Flamain (08, 55),
Flaman (76, 37), Flamanc (29, 50), Flamant (02, 80), Flamein (59), Flamen
(59, 62, 24), Flamenc (81, 32), Flameng (36, 82), Flamengt (59), Flamens
(82, 32), Flament (59, 80), et sans doute aussi Flamman, Flammanc (22, 29),
Flammand, Flammang, Flammant, Flammen (57), Flamment (80, 59, 54).
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G | ||
Gabelle Porté notamment dans le département du Nord (variante : Gabelles), le nom évoque l'impôt sur le sel, mais a pu s'appliquer au Moyen Âge à d'autres types d'impôts sur les marchandises. Il est apparu en France au XIIIe siècle, emprunté à l'italien gabella, issu lui-même par l'intermédiaire du sicilien de l'arabe qabâla (= impôt). Il a pu désigner par métonymie celui qui percevait cet impôt, mais on le rencontre aussi comme toponyme (dépôt de sel ?). Formes corses ou italiennes : Gabella, Gabelli (dérivés : Gabellini, Gabellon, Gabelloni). Les noms rares Gabellier (45) et Gabelier (13) évoquent de façon certaine le percepteur de l'impôt. On notera cependant que, dans le Nord, Gabelle peut aussi correspondre à l'ancien français gabel (= plaisanterie, moquerie). | ||
Gaffet Porté surtout en
Picardie (80 notamment), c'est un diminutif de Gaffe (même région), terme
qui signifie crochet, gaffe, surnom probable pour l'utilisateur de cet
outil. Variante : Gaffez. Gamain Le nom est surtout porté dans la Somme et le Pas-de-Calais. Variante probable : Gamin (79, 86, 974). Rien à voir en principe avec un gamin (le terme apparaît au XVIIIe siècle dans l'Encyclopédie pour désigner un apprenti verrier). Il devrait s'agir d'un nom de personne d'origine germanique formé sur la racine gam- (= joie). Gamard
Porté dans la Somme et les départements voisins (variante : Gamart), c'est
un nom de personne d'origine germanique, Gamhard (gam = joie + hard = dur). |
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H I | ||
Hache Assez fréquent dans le
Nord-Pas-de-Calais et la Seine-Maritime, semble désigner le porteur d'une
hache. Haché Le nom est surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais, en Belgique et dans la Seine-Maritime. Son sens est incertain, mais il y a de fortes chances pour que le h initial soit relativement tardif et lié à l'influence du mot "hache". |
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Hachin Apparemment un diminutif de Hache, désignant le porteur d'une hache. On trouve le nom dans l'Aisne et le Nord-Pas-de-Calais. Il pourrait en fait s'agir d'une variante de Haquin, qui désigne en wallon un domestique, mais qui est aussi un prénom au moyen âge (hypocoristique de Jean ou d'Isaac) | ||
Hanappe Nom porté dans le
département du Nord et dans l'Aisne. Désigne celui qui est originaire de la
commune d'Hannape, dans l'Aisne, ou encore d'Hannapes dans les Ardennes et
Annappes dans le Nord. Variante : Hannappe. Le toponyme Annappes est
mentionné en 845 sous la forme Asenappio : il pourrait s'agir d'un hydronyme
germanique ancien, où l'on reconnaît la racine *apia (= eau).
Hanicq
L'uns des nombreux diminutifs de Han, lui-même diminutif de Jean (= Jean).
C'est dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie que le nom est le plus
répandu. Variantes : Hanique, Hanicque, Hannicq, Hannique. Dérivés :
Hanicaux, Hanicot, Hanicotte, Haniquaut, Hannicotte, Hanniquet. Hannequin
Diminutif formé sur Han, Hanne, qui correspond au prénom Jean (Johannes >
Johan, Jehan). Le nom se rencontre surtout dans la Marne et le Nord.
Variantes : Hanequin, Hanquin. |
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J K | ||
A SUIVRE | ||
L | ||
Lagny Porté notamment dans
l'Aisne (variante : Lagnie) et les Ardennes, désigne celui qui est
originaire d'une localité appelée Lagny. C'est le nom de trois communes
(deux dans l'Oise, une dans la Seine-et-Marne). Signification probable du
toponyme : le domaine de Latinius, nom d'homme latin. Laguillier Nom porté en Picardie (80, 62), rencontré aussi sous la forme Laguiller. Variantes : Laguillez, Laguilliez (59). Contraction de l'aguillier, qui désigne sans doute un marchand d'aiguilles, éventuellement un couturier (ancien français aguille = aiguille) .Lahaine Curieux nom rencontré dans le Nord-Pas-de-Calais qui devrait désigner celui qui habite les bords de la Haine, rivière qui a donné son nom au Hainaut. |
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Lamothe, Lamotte Celui qui est originaire du lieu-dit la Mothe (la Motte), fréquent dans presque toute la France. Au moyen âge, la motte était un tertre (parfois construit par l'homme), destiné à accueillir une forteresse. | ||
M | ||
Mailly Désigne celui qui est originaire de Mailly, nom de localité très répandu dans le nord et surtout l'est de la France : huit communes s'appellent Mailly. Sens du toponyme : nom de domaine gallo-romain (Malliacum) formé avec le suffixe -acum sur un nom de personne latin, sans doute Malli | ||
Merveille On rencontre ce nom
dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique. Formes voisines : Mervaille,
Mervaillie, Merveillie. C'est certainement une déformation d'un toponyme,
peut-être Merville, nom d'une commune du Nord. De son côté, Mervaille
pourrait évoquer la commune de Merval, dans l'Aisne Mesureux Originaire du nord de la France, c'est le surnom d'un mesureur, tout comme le nom de famille Mesureur Massuelle C'est dans l'Aisne que le nom a toujours été le plus répandu. Variantes : Mansuel, Mansuelle, Massuel, Massuelles, Machuel, Machuelle, Manchuel, Manchuelle, Mazuelle. Il correspond à l'ancien français "mansuel" (= doux, bienveillant). Milhomme Nom porté dans la Somme et dans le Nord, rencontré aussi en Belgique. Pourrait désigner celui qui est originaire de Millam, nom d'une commune du Nord (souvent rencontré au moyen âge sous les formes Milham et Milhem). Variantes : Milhem, Milhen. Miler
Le nom est surtout porté dans l'Aisne. Il est également présent en Belgique,
et les plus anciennes mentions connues le situent dans la Meuse et la Marne.
C'est une variante de
Miller,
lui-même variante de l'allemand Müller (= meunier). Millet
Très fréquent en France c'est dans la plupart des cas un diminutif du
prénom Emile, ou encore du nom de personne d'origine germanique Milo (mil =
bon, généreux). Peut aussi évoquer un champ de mil. Variante occitane :
Milhet.
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N | ||
Nadal - Du
latin Natalis, Nadalis, né à Noël, jour de la Nativité Noir - Du latin niger, noir de teint ou de cheveux, comme Noirat, Noirot, Noiret, Noret, Lenoir et le composé Noirjean. |
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Noyer - Du
latin nucarius, noyer, noiseraie. Naoux - Pourrait venir du celtique nauda, vieux français noue, terre humide, ou du latin naucum, occitan nau, bateau, petite nef |
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O | ||
P | ||
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Q | ||
Quaillet Porté dans la Somme, c'est une variante de Caillet, sans doute toponyme avec le sens de lieu caillouteux (un diminutif de "caille" est également possible). | ||
Quenel Surtout porté en Picardie, c'est une variante de Quesnel (diminutif de chêne). La forme Quenelle a le même sens (adjonction d'un e fréquente en Picardie, sans qu'il s'agisse pour autant d'une forme féminine). | ||
R | ||
S | ||
Savary Surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais et dans la Manche, c'est un nom de personne d'origine germanique, Savaric, Sabaric, formé sur les racines sav (sens obscur) et ric (= puissant). | ||
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T | ||
A SUIVRE | ||
V W |