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La Picardie
Notre Patrie
La Picardie, dont le, nom n'apparaît guère dans l'histoire avant le
XIII e siècle, fut d'abord habitée par les Morini,
les Ambiani ,les Veromandui, les Suessiones,
les Bellovaci. Conquise ensuite
par les Francs, elle fut comprise dans le
royaume de Soissons, plus tard dans le royaume de Neustrie. Possédée par
les comtes de Flandre, elle fut prise
par les Anglais, sous Philippe de Valois et Charles VI, reconquise, par Charles
VII, par celui ci aux ducs de Bourgogne, et réunie à la couronne de France par
l'habilité de Louis XI en 1463.
Bornée au nord par l'Artois et le Boulonnois , au sud par l'Ile de
France, à l'est par la Champagne à l'ouest par la Normandie la Picardie se
divisait en haute et basse.
La haute Picardie celle du nord était
divisait en : Thiérache (Guise,
chef-lieu, Nouvion, Vervins
, Marle, la Fère)
Vermandois (Saint-Quentin, Vermand, Ham, Saint-Simon, le
Câtelet)
Santerre (Péronne,
Bray, Chaulnes, Montdidier, Roye )
Amiénois (Amiens, Conti, Poix, Doullens, Picquigny, Rubempré.)
La
basse Picardie comprenait le Ponthieu avec Vimeux, Abbeville, Montreuil, Saint-Pol,
Saint-Riquier, Saint-Valéry, Crécy sur-la-Maye, (1), Oisemont et Gamaches.
La Picardie était habitée par
une race guerrière, comme le prouvent les dictons suivants
Ne desplaise aux Normands, ni à leur compagnie
Si l'on donne l'honneur à ceulx de Picardie;
Ce sont des
gens de mine, ayant barbe au menton,
Dont la plus grande part ont tous passé les monts
Montaiglon
Anciennes poésies françaises
On disait : Noyon la Sainte, Saint-Quentin la Grande, Péronne la
Dévote, Chauny la Bien Nommée, Ham la Bien Placée, Bohain la Frontière,
Nesle la Noble, Athies la Désolée
La Picardie était divisée depuis 1607 en deux généralités, celle d'Amiens et celle de Soissons. La généralité d'Amiens se subdivisait en six élections. Saint-Quentin était une de ces élections. Laon et Guise faisaient partie de celle de Soissons
.
Cette
province avait également autrefois 17 gouverneurs particuliers. Sous eux était
placé un état-major composé de 5 officiers principaux; le lieutenant du roi,
le mayeur de la ville, un major et deux aides majors. Il y
avait en outre un ingénieur en chef, un commandant avec un corps
d'artillerie formé de cinq officiers ; le lieutenant provincial , le
commissaire, le garde de l'arsenal, l'exempt de la maréchaussée et le
trésorier des troupes ' .
(1) C'est dans cette localité que le roi Edouard III d'Angleterre
battit Philippe VI (1346) ; la victoire fut déterminée par l'emploi du canon.
Source: Extraits du livre rouge de l'Hôtel de ville de Saint Quentin - Société académique de Saint -Quentin