COMMANDERIE La puissance financière acquise ainsi par les Templiers suscite les convoitises et provoque leur arrestation en 1307. Elle fait la fortune des Hospitaliers à qui le pape Clément XII
attribue leurs biens en 1312. B.M. http://www.instantdurable.com/ID_Maquettes/religieux/cluny.htmCluny CLUNY Une nef s'effondre en 1 125 et doit être reconstruite pour être
consacrée une seconde fois par Innocent Il en 113 1. Par la suite, au cours
du XIIIe siècle, un vaste narthex est adjoint à l'édifice et l'édification
de la «galiléen est entreprise vers 1150-1160. Simultanément, Cluny Il doit
céder la place aux agrandissements du cloître. Les chapiteaux qui subsistent
permettent d'imaginer la richesse du décor sculpté (il en aurait existé plus
de mille deux cents!). Ainsi, deux des dix grands chapiteaux du choeur qui
ont été conservés représentent les célèbres «tons de la musique»,
c'est-à-dire les airs sur lesquels se chantent les textes liturgiques.
Ils évoquent l'importance de la musique dans la spiritualité clunisienne.
Science du nombre et de l'harmonie, elle se rapporte aussi à l'architecture
: Gauzon, par exemple, adjoignait à ses talents de bâtisseur une réputation
de musicien accompli. Les sculptures (disparues) du grand portail et les
fresques du choeur (notamment le Christ en majesté à l'abside) ajoutaient
encore à la gloire que les moines de Cluny entendaient rendre à Dieu. .PROCÈS DE CANONISATION
Commenté par les Pères, sanctionné par les conciles et les décrétales. le
versement à l'Église par les fidèles d'une partie de leurs revenus est
considéré au Moyen Âge comme une institution divine. Le prélèvement varie du
dixième au quinzième (voire moins pour certains produits) au gré des
coutume; locales et des chartes de franchise;. s'y ajoutentles "prémices"qui
représentent le cinquième de la dîme. DIOCESE Emprunté à la terminologie administrative de l'Antiquité tardive où il
s'est d'abord appliqué à de vastes circonscriptions civiles mises en place
par Dioclétien (vers 297-298), le mot a durablement été concurrencé, en
Occident, par celui de «paroisse» (purochia) avant que ce dernier ne se
spécialise pour désigner le ressort d'une église paroissiale proprement dite
: la confusion intervient encore chez le canoniste Gratien (mort avant
11591. VEZELAY Abbaye bénédictine fondée au IXe siècle, et reconstruite au XIe, avec
l'appui des ducs de Bourgogne et des comtes de Nevers, Vézelay devient,
durant le Moyen Age central un important centre de pèlerinage autour
des reliques de sainte Marie Madeleine et le point de départ d'une des
routes vers Saint-Jacques-de-Compostelle, C'est de là qu'en 1146, Bernard de
Clairvaux commence à prêcher la deuxième croisade. L'église de la Madeleine,
construite à partir de 1050 par l'abbé Arthaud et consacrée en 1104, est
représentative de toute une «famille» d'édifices romans en Bourgogne, à côté
de celle issue de Cluny III. Adaptée en
latin à la fin du x, siècle, cette légende a aussitôt connu un énorme succès
dans tout l'Occident. Une chanson en langue vulgaire (vers 1040) met
l'aventure à la portée des milieux aristocratiques à qui ce saint apparaît
comme leur intermédiaire tout désigné auprès de Dieu. La formule « Aiez
senhior » (« Oyez, seigneurs ») de certaines versions annonce la forme des
chansons* de geste qui s'adressent à un public identique. On s'est demandé
si l'ascétisme exalté prôné par la légende n'avait pas contribué, alors même
que l'Église s'efforçait d'imposer un modèle matrimonial chrétien, à
favoriser l'apparition de tendances hérétiques. Toujours est-il qu'en 1173,
la vocation de Pierre Valdo, riche marchand lyonnais à l'origine du
mouvement vaudois, aurait été déclenchée par l'audition de la Chanson de
saint Alexis.
Ce personnage mal connu était sans doute un expert en bâtiment (peut-être un
clerc passionné d'architecture et de décoration) apte à coordonner les
activités des divers spécialistes intervenant sur les chantiers et de
fournir à chacun des suggestions ou des arrangements. Il a légué aux gens de métier un petit carnet (B.N. ms fr. 19093) où sont
consignés notes et croquis fournissant « quantité de renseignements au sujet
de la grande technique de la maçonnerie et des ouvrages de charpente. Et
vous trouverez ici la technique du dessin, le "trait" comme la science de
géométrie le commande et l'enseigne» (trad. R. Bechmann). Originaire de la petite ville de Honnecourt, en Vermandois, probablement
formé à l'abbaye cistercienne voisine de Vaucelles, Villard témoigne de la
curiosité intellectuelle du XIIIe siècle : il dessine d'après nature ,
s'exprime en langue vulgaire, correspond avec un autre |
Geoffroy de (Villehardouin,Champagne, v.1150 - av. 1218) Geoffroi de Villehardouin était un historien et chevalier croisé du Moyen Âge. Il est né au château de Villehardouin (Aube, France), situé à 30 kilomètres environ à l'Est de Troyes, entre Arcis-sur-Aube et Bar-sur-Aube, à une date inconnue, entre les années 1150 et 1164. Tout ce que nous savons de lui, avant son départ pour la IVe croisade, c'est qu'il fut sénéchal de Champagne, à partir de 1191. Son fils Erard ayant pris, en 1213, le titre de seigneur de Villehardouin, on peut présumer que cette année là, Geoffroi est mort à Messinople (Mosynopolis), en Thrace. Villehardouin ne devait jamais revenir en France. En
1198 il fut
nommé par
Thibaut III de Champagne commissaire chargé de préparer et négocier le
transport des Croisés vers la
Palestine
auprès de la
République de Venise Commerce Sur les marchés locaux, se retrouvent surtout des paysans et des artisans, pour y troquer des denrées agricoles contre des produits ouvrés. Des échanges à court et à moyen rayon se sont d'abord noués, avant que ne s'établissent des relations plus lointaines. Les Flamands ont commencé par vendre leurs draps en Champagne, avant d'y rencontrer les Italiens à partir de 1175 environ. Le commerce à longue distance relie des régions exportatrices (de céréales, de vin, de sel, de laine, de draps), des places importatrices et distributrices de produits lointains (Venise, Pise et Gênes; Bruges et les comptoirs hanséatiques; à un moindre degré les ports de la façade atlantique) et des zones de forte consommation (Paris et ses cent cinquante mille habitants, les villes de Flandre et d'Italie). Les épices et les soieries, produits exotiques, rares et chers, acheminés depuis les lointaines contrées d'Orient et d'Extrême-Orient, symbolisent couramment le commerce médiéval, ses tonnages limités, ses risques et ses profits faramineux. En fait, le commerce des produits de base et des denrées alimentaires a occupé une place essentielle. Dans une longue liste de produits se détachent les blés du Bassin parisien, les vins de La Rochelle, d'Auxerre, de Beaune et de Bordeaux, le sel breton, les harengs de la mer du Nord, les ovins et les bovins, les peaux, etc. II faut souligner que la consommation urbaine est la source de l'essentiel des activités et des profits. Dans les villes flamandes, tenir l'approvisionnement est aussi essentiel que contrôler l'exportation des draps. L'historien belge Van Houtte a même pu soutenir que ce n'était pas le commerce lointain qui avait fait la fortune de Bruges, mais plutôt la nécessité d'approvisionner une population nombreuse. Reste la marchandise par excellence, le drap, ce terme désignant une très grande variété d'étoffes de laine. Le,drap flamand se vend de la Scandinavie à la Terre sainte, y compris en Angleterre, qui n'a pas encore entrepris de transformer sa laine. Rouen vend aussi du drap en Espagne au XIIe siècle et en Italie au XIIIe Des études récentes ont montré que l'activité commerciale n'était pas réservée aux grands centres. Elle était en fait très répandue et très ramifiée. Vers 1250, Marseille commerçait ainsi avec le Levant, l'Afrique du Nord et l'Italie du Sud, comme le révèlent les registres du notaire Amalric. Dans les petites villes du Forez, de modestes boutiquiers cohabitaient avec d'authentiques marchands et même avec des banquiers. En somme, le tableau du commerce français aux XIIe et XIIIe siècles s'avère plus diversifié que ne le laissent penser les évocations classiques. Le volume global des transactions portant sur les produits de base ne peut malheureusement pas être évalué. H. M.
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Les bourgs - les castelnaux Les traces
écrites des libertés personnelles,accordées plus ou moins généreusement aux
habitants, et à la constitution de communautés autonomes. CASTILLE (comté,
puis royaume) CASTRUM
Au cours du XIIIe siècle, grâce au soutien de la royauté, les chapitres
voient s'accroître leur puissance politique. Ils jouent de leurs liens avec
la noblesse dont leur membres sont souvent issus contre l'évêque et
s'appuient, le cas échéant si celui-ci contre la noblesse et la bourgeoisie
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