retour page accueil

Soie

Si l'on en croit une légende chinoise le tissage de la soie trouve son origine au XXVIle siècle av.J.‑C., sous le règne de l'empereur Huang Ti, dont la femme développa, dit‑on, la technique du dévidage des fils du ver à soie à des fins de tissage. Bien que la soie brute et les tissus de soie aient été pendant des siècles exportés vers les pays méditerranéens, la source de cette fibre est restée inconnue des Européens jusqu' au VIe siècle apr.J.‑C., lorsque des missionnaires revenant de Chine introduisirent en fraude des oeufs de ver à soie en Occident.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, seuls le japon et la Chine étaient d'importants pays producteurs de soie. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le japon fournissait 90p.100 de la production mondiale de soie brute. Lorsque cette source d'approvisionnement fut coupée, ces derniers se mirent à utiliser les fibres de Nylon qui avaient été développées au cours des années 1930 comme produit de substitution.

A SUIVRE AUSSI SUR CE SITE

http://www.auverasoie.com/au-ver-a-soie.htm

Parmi les chenilles qui produisent de la soie, l'espèce Bombyx mori ou ver à soie du mûrier, est celle qui donne les produits les plus beaux et les plus estimés.

 Les oeufs, appelés graines, furent importés successivement dans l'Inde, en Perse et dans diverses parties de l'Asie, ce fût au VIème siècle de notre ère qu'ils furent introduits à Constantinople où l'empereur Justinien en fit un objet d'utilité publique; on fit de l'élevage ensuite en Grèce, en Arabie, en Espagne, en Italie, puis en France, vers le XIIIème siècle.

Lyon commença vers 1450 à produire des soieries, Tours fut la seconde ville de France qui se livra à ce genre de fabrication en 1470. Sous le règne de Henri IV la culture du mûrier s'étendit considérablement dans le midi et le centre de la France...... VOIR LE SITE

http://www.cvmt.com/bombyxmori.htm

Malheureusement, à partir de 1850, la maladie frappe la sériciculture. Les recherches de Pasteur vont donner un nom à ce virus : la pébrine, maladie contagieuse et héréditaire, qui contamine tout les élevages. Mais les recherches ne vont pas arrêter le déclin de la culture du ver à soie. Les fabriques devront désormais s'approvisionner en soie grège moins chère venant d'Extrême Orient.

http://www.relais-du-bien-etre.com/soie-vivante/page4.html

http://www.relais-du-bien-etre.com/soie-vivante/page3.html

LA VIE DU VER A SOIE

La vie du ver à soie ne dure que 6 semaines. ........... A SUIVRE sur le site
 

http://www.chez.com/soie/elevage.htm

Ce bombyx du mûrier, que nous appelons magnan dans nos régions méridionales, est un insecte extrêmement glouton dont la nourriture préférée -unique même, en l'état de nature - est la feuille de mûrier. On dit que 60.000 magnans -ce qui représente 30 grammes d'œufs - consomment UNE tonne ET DEMIE de feuilles de mûriers avant d'arriver à l'âge adulte.......TU MANGES TU MANGES TROP

 A SUIVRE SUR LE SITE
http://www.occitania.fr/agric/medit/vers/resume/dr.htm

 

Fibres synthétiques

La beauté et la valeur de la soie poussèrent certains scientifiques à tenter de mettre au point des fibres ressemblant au fil du ver à soie. En 1664, le scientifique anglais Robert Hooke envisagea la possibilité de synthétiser une substance glutineuse similaire au fluide sécrété par le ver à soie lorsqu'il file son cocon. Mais il fallut toutefois attendre encore deux cents ans pour que la production commerciale de fibres manufacturées, appelées à l'origine soie artificielle, fût lancée par un scientifique fiançais, Hilaire de Chardonnet. Le procédé qu'il mit au point consistait à faire passer en force un fluide visqueux à travers de petits tuyaux en forme de dé à coudre appelés filières et à durcir ce fluide en fils par coagulation dans un bain chimique. Ce procédé reste la méthode de base utilisée pour la production de fibres textiles synthétiques. En 1924, le terme soie artificielle fut remplacé par l'appellation de rayonne.

Le Nylon fut introduit dans les années 1930. Après 1940, de nombreuses autres fibres firent leur apparition dans l'industrie textile, notamment les polyesters, appelés parfois Dacron, les polyvinyles, les polyéthylènes, les acryliques et les oléfines.

L'utilisation des fibres synthétiques a apporté de nombreux changements à (économie textile, car les méthodes de production et les caractéristiques physiques de ces fibres peuvent être adaptées à des exigences spécifiques. Les pays très Industrialisés, qui étaient auparavant contraints d'importer le coton et la laine sous forme de matières premières textiles, purent fabriquer leurs propres fibres à partir de ressources déjà disponibles comme le charbon, le pétrole et la cellulose. Le développement des fibres synthétiques entraina la production de nouveaux types de tissus durables et d'entretien facile.

Production textile

La production et la distribution des textiles sont relativement complexes. Selon le type de tissu, la matière brute, qui comprend à la fois des produits agricoles et chimiques, peut être préparée lors d'une préparation distincte ou lors d'une étape préliminaire de production du tissu. Ainsi, le nombre de processus distincts impliqués dans la production varie avec chaque produit textile.

L'étape initiale de la production textile comprend la production de la matière première, soit par des cultivateurs de lin ou de coton ou des éleveurs de moutons ou de vers à soie, soit par des chimistes qui produisent ces fibres par procédé chimique. La fibre est bobinée, puis la bobine est traitée dans un atelier de tissage ou de couture. Après teinture et finition, le matériau tissé est prêt à être livré, soit directement à un fabricant de produits textiles, soit à un détaillant qui le vendra à des clients en vue de son utilisation dans la fabrication de vêtements et d'articles domestiques divers (draps, housses, rideaux, etc.).

Traitement des fibres

La fibre de coton, la laine, le lin ou le jute doivent être traités avant d'être envoyés à une filature. Le coton brut est placé dans l'égréneuse de coton qui extrait les graines et les impuretés afin que la fibre soit envoyée par ballots à la filature. Diverses opérations mécaniques et chimiques convertissent le lin en fibre de toile de lin apte à être filée‑ ; la laine doit être épurée de ses souillures, triée, calibrée et lavée à fond avant d'être filée. La soie est déroulée de son cocon après que la gomme de soie eut été assouplie dans de l'eau chaude pour faciliter une séparation rapide sans risque de rupture des fibres. Les filaments continus sont collectés et torsadés pour former des fils à plusieurs brins (fils grèges) au cours d'un procédé connu sous le nom de moulinage. Les filaments cassés et les rebuts sont convertis en paquets de fils (fibres courtes) pour être transformés en fils de déchets de soie, d'une façon similaire à celle qui est utilisée pour la filature du coton, de la laine ou des fibres de toile de lin.

Les fibres synthétiques sont fournies sous forme de filaments ou de paquets de fils. Les fibres continues sont bobinées de la même façon que la soie. Les paquets de fibres synthétiques, qui comprennent de petites longueurs de fils, sont traités comme le coton et la laine bruts avant filage.

Les fibres discontinues doivent être cardées pour les combiner en une forme de corde continue, peignées pour redresser les longues fibres et étirées en torons continus qui sont ensuite torsadés jusqu'à obtenir le degré souhaité. En général, le nombre de torsions appliquées au fil détermine diverses caractéristiques: une légère torsion donne des tissus à surface douce, alors qu'une torsion plus dure donne des tissus à surface dure, qui sont moins enclins à retenir les poussières et les faux plis. Les tissus faits de fils fortement tordus sont toutefois soumis à un plus grand rétrécissement. Les fils fortement tordus sont utilisés, entre autres, pour fabriquer des articles de bonneterie.

 suite